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Sélection dans la collection Petite Poche chez Thierry Magnier

- Le bébé et le hérisson/ Mathis
Résumé : A la maison, tandis que les parents continuent leur vie d'adolescents attardés, Guillaume et Manon les aînés, doivent s'occuper de Léo, le petit dernier. Et ils remplissent leur rôle avec toute la compétence et le sérieux dont savent faire preuve les enfants dans de pareilles circonstances...

 

- La nuit seule/ Hanno
La lune est belle ce soir, le village est vide, c'est une belle nuit d'automne. Il n'a pas sommeil. Alors il ouvre la fenêtre, et voilà c'est parti pour une balade nocturne et solitaire. Occasion de voir le village d'un autre œil, d'entendre d'autres bruits, de sentir les odeurs de la nuit, d'avoir peur aussi (il n'est pas bien vieux). Il est si fier de rentrer chez lui en douce, personne ne saura jamais l'aventure qu'il vient de s'offrir. Sur le bout des doigts en couleurs, récits de sensations et de l'écriture précise ...

- En vrai/ Rachel Hausfater
La vie, c'est bien rangé. A la maison, à l'école, tout est organisé. C'est simple, c'est rassurant... mais c'est tout enfermé ! Jamais on pourra s'envoler ?...

- La soupe aux amandes/ Sylvie Deshors
Un petit roman qui nous plonge au cœur d'un aéroport pour suivre la vie de gens qui ne voyagent jamais et qui essaient de vivre sans se faire remarquer malgré les policiers et les chiens. Heureusement, l'amitié et l'entraide rendent la vie plus facile. Dès 9 ans.

- Le père Tire-Bras/ Jean-François Chabas
Le Père Tire-bras est un monstre qui mange les enfants pour les éloigner de la rivière. Mais Olivier, qui passe ses vacances chez sa grand-mère, n'y croit pas et décide d'aller visiter le monstre. Capturé, Olivier, par chance, ne peut être mangé car le monstre, qui vit dans un univers pollué, n'a plus de dents. Le Père Tire-bras propose alors un échange : la libération d'Olivier contre le nettoyage de la rivière. A son tour le monstre promet de ne plus manger les enfants. Un mélange de conte fantastique pour mieux sensibiliser les jeunes lecteurs sur les problèmes de pollution.

- Les invités/ Charlotte Moundlic
Dans ce pays-là, chacun connaît son voisin. La vie s'écoule, paisible. Un jour, des invités s'installent dans les maisons. Courtois et charmants, c'est un vrai plaisir de les recevoir. Petit à petit, le ton change, les invités se font exigeants, ils imposent leurs coutumes, s'approprient les récoltes.


- L'expulsion/ Murielle Szac
Un matin, Bintou et sa famille sont réveillés par des cris dans l'immeuble. Des policiers évacuent l'immeuble, parce qu'il est insalubre. C'est vrai qu'elle rêvait d'une vraie maison, et d'une chambre où inviter ses copines, mais Bintou est ici chez elle depuis dix ans, même si c'est petit et que la peinture se décolle. Des policiers les obligent à sortir, mais le père de Bintou résiste et se fait plaquer au mur et menotter. Derrière, une caméra filme la scène. Les enfants sont réunis dans un bus, où une policière leur explique qu'ils ne peuvent pas rester vivre là, mais qu'elle ne sait pas encore où ils iront. Des gens du quartier sont dehors, à crier leur indignation. D'un coup, la maîtresse de Ce1 de Bintou monte dans le bus, et emmène les enfants à l'école.

- Petit Maboule/ Charlotte Moundlic
A l'école, il a aspergé le pull blanc de Marine avec de l'encre, exprès. Et il en était même assez content. Mais, à la deuxième bêtise, il s'est fait prendre. Bizarrement, la directrice, au lieu de le gronder, lui a parlé doucement, comme à un malade. Là, il a compris que c'était grave.

- Entre chien et nous/ Emmanuel Bourdier
Dans sa cage, il attend : l'heure des repas, des promenades, des visiteurs.
Parfois, il se souvient de sa vie d'avant, des coups. Il aime mieux maintenant. Mais il espère encore quitter ses barreaux pour une vie meilleure.

- Un poussin mouillé sur le bord de la route/ Thomas Scotto
Avant, la sœur de Mathis était normale, elle portait des jupes, jouait même avec lui, mais depuis l'arrivée de Mozart, son rat de laboratoire, c'est fini.
Elle n'en a plus que pour lui, sa longue queue rose, sa fourrure blanche, ses yeux rouge vif...
Et parlons de ses nouveaux copains, tout en noir, piercings sur le visage... Des monstres et des vampires !
Le pire justement, c'est que même leur mère semble trouver ça normal. En plus, Nora va partir en internat, Mathis va se retrouver tout seul, et il a un énorme cafard.
Avec qui va-t-il se battre, se disputer, ce pauvre poussin mouillé sur le bord de la route ?
Malgré les disputes, les sœurs aînées vous manquent quand elles s'en vont.

- Chien le chien/ Hubert Ben Kemmoun
Chien le chien s'est enfui du chenil afin de trouver un maître qui soit un ami véritable. Il rencontre une vieille dame, puis un vagabond. Mais il n'est pas satisfait : trouver quelqu'un qui aime vraiment, ni par pitié, ni par intérêt, n'est pas si simple... Il désespère quand il se retrouve nez à nez avec un petit garçon qui a peur de lui. Patient et respectueux, il nouera finalement une belle relation avec l'enfant.

- Mercédes cabossée/ Hubert Ben Kemoun
Elle a peut-être un prénom de bagnole, elle ne décoince peut-être pas un mot à l'école, comme si elle était en panne, mais elle sait entendre et voir, même ce qu'on essaye de lui cacher. Elle sait écrire, aussi. En gros. En très gros !...

- La glu/ Mathis
Cela fait trois ans que Lucas a un boulet, un toutou, quelqu'un qui est toujours derrière lui...
Son petit frère, « la Glu », veut tout faire comme lui : jouer au foot, partir en promenade... Sauf que souvent la Glu est trop petit. Lucas finit toujours par consoler la Glu. Certainement parce que leur père est mort et que maintenant c'est lui le grand.
Un beau jour, Hugues arrive dans la maison ; c'est le nouvel ami de leur mère et celui-là n'a pas l'air de vouloir partir tout de suite. Mieux encore, il aide à résoudre les mystères qui font trop peur, même à Lucas...
L'amour fraternel et ses contraintes, le sentiment de responsabilité des aînés, son poids.


- Mange tes pâtes/ Mickaël ollivier
Un jour ou l'autre, tous les enfants interrogent leurs parents sur la mort, souvent à l'occasion de la perte d'un proche. Le moment est venu pour Emma, qui vient d'assister à l'enterrement de son grand-père. Elle comprend brutalement que tout le monde doit mourir un jour, mais alors, à quoi ça sert la mort ? et la vie ? Les parents, d'abord embarrassés et effrayés par la question, tentent de la rassurer en répondant qu'il ne faut pas y penser, mais plus ils restent évasifs, plus Emma se pose de questions, et c'est bien normal. Finalement, en saisissant des bribes d'explications qu'on lui donne, elle choisira la réponse qui lui convient : « la vie, c'est comme un cadeau quand c'est ni Noël ni son anniversaire. Y a pas de raison et c'est encore meilleur... » Un petit roman en forme de conversation entre une enfant et des adultes pour dire que si la mort est certainement la chose la plus difficile à expliquer, ce n'est pas une raison pour ne pas en parler.

- Citron, fraise et chocolat/ Kochka
Citron, fraise et chocolat, trois odeurs, trois goûts pour rappeler les caresses d'un père trop tôt disparu. Pour Lucas et sa mère, il faut faire le deuil et trouver quelques remèdes pour adoucir leur peine. Ils décident de remplir l'armoire de bonbons. Puis la vie reprend peu à peu : la mère fait la connaissance d'un nouvel homme, Lucas refuse que l'on remplace son père. Grâce à son grand-père, le petit Lucas comprendra lui aussi qu'il y a un temps pour pleurer et un temps pour rire. Dans un court texte, Kochka sait nous émouvoir et traite avec pudeur et délicatesse ce deuil terrible.

- Un peu, beaucoup, à la folie... / Catherine Sanejouand
Valentine aime en secret Théo qui n'est décidément pas un garçon comme les autres ! Il ne porte pas de baskets puantes, lui. Il est beau ! Sa meilleure amie, Léa, elle aussi est amoureuse. Mais de qui ? Elle non plus ne veut pas le dire.

- Attention ... je mords/ Mathis
Fou de rage, René a frappé Lucas et Lucien. Son grand-père intervient pour l'apaiser et comprendre cette violence soudaine. René raconte comment, quelques jours plus tôt, il a été obligé de dévoiler son secret à toute la classe. Malheur à ceux qui s'en servent contre lui!...

- Je déteste Ernesto/Sylvie Chausse
Marc-Antoine n'aime pas ce Ernesto qui vient d'arriver dans sa classe. D'abord Ernesto parle mal le français, ensuite, (et malgré cela), la maîtresse a de coupables indulgences à son égard. Pourtant c'est une dure-à-cuire qui n'aime que les bons éléments. Les parents de Marc-Antoine n'apprécient pas beaucoup non plus que les étrangers viennent manger les allocations familiales des Français. Bref que de bonnes raisons pour détester Ernesto.
Mais Ernesto a des atouts pour se faire aimer, il joue au foot comme un dieu, et Marc-Antoine ne mettra pas longtemps à résoudre ses contradictions.

- Un anniversaire camion/ Jo Hoestlandt
Stéphanie adore sa grand-mère Paulette et voudrait que celle-ci l'emmène en Angleterre. La grand-mère de Stéphanie fait un métier pas comme les autres : elle est chauffeur routier, avec un beau camion, bien aménagé.
Pour son huitième anniversaire, Stéphanie part enfin avec sa grand-mère. Mais rien ne se passe comme prévu : des clandestins se sont cachés dans le camion. Paulette leur donne le gâteau de fête et fait jurer à Stéphanie de ne rien dire. Drôle de secret...
Un texte qui aborde un thème d'actualité sans misérabilisme, sur un ton résolument léger.

- Un week-end sur deux/ Corine Dreyfuss
Corinne Dreyfuss nous fait partager le ressenti d'un jeune garçon qui a bien du mal à vivre la séparation avec ses frères et sœurs. Fils unique la semaine, ce garçon de huit ans est plus jeune d'une famille recomposée le week-end. Lili, Théo et Tom, ses aînés vivent loin et ne reviennent qu'un week-end tous les quinze jours. Dur dur pour ce benjamin de s'habituer à cette présence absence, aux départs dans les aéroports, aux nouvelles à distance par écran interposé, à ces jours avec et ces jours sans. Pour lui, les jours sont comptés. Et il n'est pas étonnant qu'il soit un as du calcul ! Une belle manière de parler du manque créé entre frères et sœurs tout autan que du bonheur des retrouvailles.

- Le meilleur en tout/ Thomas Scotto
Édouard est un crâneur qui prétend être le meilleur en tout, savoir tout sur tout. Y compris comment on fait les bébés : " Super facile ".
À l'anniversaire de sa cousine, Édouard se retrouve le seul garçon entouré d'une bande de filles qui ont justement des kilos de questions à lui poser sur le sujet.
Il va lui falloir sans se démonter raconter tout ce qu'il sait, ou plutôt ne maîtrise pas bien, sur l'amour, le sexe... " Tu nous montres le tien ? ", proposent les filles " Oui, mais alors vous aussi pour que j'explique tout.
La maman débarque en plein travaux pratiques... et sauve la mise à Edouard.

- Jack est là/ Mickaël ollivier
Jack est ce personnage mystérieux et indispensable à la vie d'Hugo. Celui que personne ne voit, qui recueille les confidences, apaise les terreurs nocturnes, est toujours de bon conseil en ce qui concerne les bêtises.
Mais lorsqu'Hugo grandit, Jack n'est plus indispensable ; et Hugo l'abandonne. Heureusement pour Jack, Jules le demi-frère, l'appelle au secours et lui redonne vie.
Une histoire originale, tendre et cruelle aussi, sur les peurs enfantines, et les subterfuges pour les contrôler, jusqu'à leur disparition.

- Amour, impératif et pistolet/ Hubert Ben Kemoun
Un homme armé vient mettre le chaos dans une classe d'écoliers. Les menaces proférées par cet individu arrivent comme des exemples bien concrets, illustrant parfaitement la leçon de conjugaison interrompue. Les « Asseyez-vous, les gosses ! » et « Pars avec moi ! » tombent à pic pour la maîtresse en recherche d'explications mais bousculent un peu son programme et la tranquillité de la classe. Bob, l'homme armé est en réalité un amoureux éconduit. Tout d'abord effrayés, les enfants vont se montrer hardis et lucides. Barnabé - élève de cette classe et narrateur - suit cette aventure avec d'autant plus d'intérêt qu'il est lui-même amoureux d'une certaine Pauline. Celle-ci semble plus réceptive aux messages de Barnabé que sa maîtresse aux démonstrations excessives et violentes du fameux Bob. Les textes courts vont bien à Hubert Ben Kemoun, qui manie habilement les réparties et les enchaînements d'événements incontrôlés.

- Juste en fermant les yeux/ Charlotte Moundlic
Comment faire lorsque l'idée d'aller à l'école vous terrorise, au point de tout tenter pour tomber malade. La narratrice soudoie sa petite sœur en lui donnant ses jouets pour qu'elle ne la trahisse pas, parce qu'elle sort trempée sur le balcon. La perspective d'être interrogée la paralyse et ça ne rate jamais, elle oublie tout, les mots s'envolent, c'est la cata. Mais la venue d'un auteur dans la classe qui va la prendre comme assistante changera la donne, lui donnera la confiance dont elle manque tant. Petite histoire autobiographique, destinée à tous ceux qui ont tremblé à l'idée d'être interrogé, à tous ceux dont les années à l'école sont un calvaire...

 

- Je t'aime/ Susie Morgenstern
Mina a des critères très sélectifs pour se trouver un amoureux...
Elle passe en revue les garçons de sa classe à qui elle pourrait offrir son cœur (une œuvre d'art amoureusement dessinée qu'elle cache dans son cartable). Tous les garçons sont impitoyablement éliminés, sauf un, Raphaël, le nouveau. Oui mais Raphaël, il s'en fiche.
Qu'importe, Mina attendra le temps qu'il faut.

- Je te hais/ Susie Morgenstern
Mina est furieuse, Raphaël ne veut pas de son amour !
Il a beau être bête, stupide, idiot, il est tout de même craquant.
Lorsque le téléphone sonne à la maison, Mina se précipite. Ce doit être Raphaël, pourtant ce n'est jamais lui.
Alors quand Raphaël l'invite à son anniversaire, Mina, la tête pleine des conseils distillés par sa revue préférée, est bien décidée à ravir son cœur. Las... rien ne se passe comme prévu.
En attendant l'amour, les gâteaux c'est drôlement bon !

- Je t'aime (encore) quand même/ Susie Morgenstern
Le ballet des sentiments continue entre Mina et Raphaël.
C'est la Saint-Valentin et le maître veut fêter ça, oui mais comment et pour qui ?
Mina s'interroge...

- A table, Président !/ Yann Mens
À l'insu de ses parents, Arsène Toucouleur a inscrit et fait gagner sa famille à un tirage au sort, dont le prix consiste à recevoir le Président de la République à dîner. La bonne nouvelle tombe à la maison, et c'est la consternation pour les parents. Un président, ça mange quoi ? Comment doit-on l'appeler ? Bref, des questions d'adultes sans intérêt.
Le soir tant attendu arrive, les enfants ont reçu les consignes adéquates... Le grand homme entre avec son épouse. Il est charmant, bien élevé, ravi de dîner simplement en famille. Il semble tout adorer : les dentistes, le football, les pâtes. À une question innocente des enfants à propos des salsifis, il s'exclame : " Ah non, les salsifis, c'est une saloperie ! ça, c'est vraiment de la merde ! "... Ouh ! Le président a dit un gros mot, il doit se plier à la règle de la maison, un gros mot égale corvée de vaisselle ! Et voilà le Président qui découvre les joies du Paic citron à la grande confusion des parents. Finalement la vaisselle c'est formidable !

- Sur le bout des doigts/ Hanno
C'est l'été, Tom fait du canyoning avec son père et son chien, la peur au ventre. À leur retour, à la maison, sa mère est partie à la maternité.
Tom et son père partent la rejoindre, Tom découvre du bout des doigts sa petite sœur.
Coup de cœur pour ce texte tout en sensations. Pourquoi sur le bout des doigts ?...Le lecteur découvre la vérité en suivant les cailloux blancs du texte, s'il est attentif.

- Cinq, six bonheurs/ Mathis
Une rédac pour les vacances, quel cauchemar !
Et le sujet le plus barbant du monde : Le bonheur !
Parce qu'il sèche complètement, Théophile interroge tour à tour, son père, sa mère, son petit frère, sa grand-mère. Et chacun a sa propre version !
Et pour Théophile, le bonheur, c'est quoi ? Terminer sa rédac le plus vite possible, sans doute...
Mais aussi et sûrement se rouler dans la neige fraîche, seul, un dimanche d'hiver, rentrer trempé à la maison, penser au chocolat chaud qui attend, aux joues piquantes de son père, aux bras qui serrent fort de sa mère, au rire idiot de son petit frère. Voilà la recette tant attendue du bonheur, propre à chacun.

 

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